Vous aimez Bruxelles mais vous ne comprenez pas le bruxellois.
Vous vous désespérez parce que vous ne saisissez jamais les afgelekte boestring, dikke papzak et autres « engueulades » qu’on vous assène si vous avez fait une blouche dans la voiture d’un autochtone…
Grâce à ce petit livre, non seulement vous comprendrez qu’on vient de vous traiter de « hareng saur léché » ou de « gros sac à panade », mais vous apprendrez à retourner l’engueulade contre votre interlocuteur. Bientôt, vous n’hésiterez plus à le traiter d’« à moitié cuit » (half gebakke) et, s’il a l’œil globuleux, à lui reprocher ses yeux en forme de grosses billes (kartachuuge).
Vous deviendrez tout aussi vindicatif vis-à-vis de dames qui vous bousculent en les traitant de tous les noms d’oiseau. Bref, en peu de temps, moyennant un effort minime, vous aurez autant de pugnacité pour vous défendre que pour attaquer : vous serez presque un « echte », un vrai de vrai !
Bien sûr, le bruxellois appelant un chat un chat, ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains ! Les délicats le fuiront et vous vous garderez bien de le mettre dans la hotte de Saint-Nicolas pour vos petits-enfants.
Les autres « se riront une bosse » à la lecture de ces expressions savoureuses et, souvent, gratinées.
Georges Lebouc est connu pour avoir fait revivre avec bonheur et talent les grands humoristes comme Virgile, Jean d’Osta (alias Jef Kazak), Marcel Antoine, …). Il a de nombreux ouvrages sur leur langue à son actif.
En savoir plusAprès une carrière d’éditeur pour un mouvement de jeunes, en 1992, Clou (acronyme de Christian Louis, son vrai nom) s’installe à son propre compte comme illustrateur et dessinateur de presse indépendant. Il publie notamment des cartoons dans La Libre Entreprise, le supplément économique du quotidien bruxellois La Libre Belgique et dans Croqu’Info (Fladder), ainsi que des illustrations dans Bonjour, Tremplin et Dauphin, pour le groupe des Presses Européennes, à Averbode. Ses cartoons se retrouveront dans les publications des coopératives socialistes, de l’union belge des banques, de la fédération des maisons médicales ou de la ligue des familles. Il réalise aussi de nombreuses illustrations publicitaires, entre autres pour le Crédit lyonnais, Mondial Assistance, les chaussures Bally ou Bruxelles-Propreté. C’est en 1996 que la Libre Belgique lui propose une collaboration quotidienne. Il devient alors le caricaturiste attitré du journal. Outre son activité de dessinateur d’actualité, il réalise régulièrement pour La Libre Belgique des bandes dessinées humoristiques, en particulier le strip quotidien Le Quatrième Pouvoir, dont un recueil, aujourd’hui épuisé, est paru chez Luc Pire. En septembre 2000, le Quatrième Pouvoir a cédé la place à La Petite Bande de Clou, l’histoire d’une bande d’enfants, hommage modeste mais avoué à Charles Schulz, le créateur des Peanuts. En juin 2010, Clou a remporté le prix du public du prestigieux Press Cartoon Belgium. C’est le premier francophone à avoir obtenu ce prix. En 2012, il obtient le deuxième prix au Press Cartoon Europe1. En septembre 2012, aux éditions La Muette, paraît Martel en Tête, un recueil de ses dessins d’actualité.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.