Que Faire ? est un périodique à caractère littéraire, voire l’origine d’un feu sacré pour le livre.
Que Faire ? cherche avant tout à susciter la curiosité d’un lecteur de passage, indifféremment par ses textes de fiction, d’essais, de poésie, de rééditions patrimoniales, de textes politiques, économiques, de proses folles, de science fiction prospective, de recherches diverses…
Que Faire ? se veut sur la ligne du temps, sur laquelle se gravent déjà les fresques de Lascaux, de l’essai d’Oulianov en passant par le roman de Tchernychevski… Cette revue n’est dédiée à aucun genre, à aucun thème, à aucun temps, ou à tous les genres, à tous les thèmes, à tous les temps et les espaces…
Que Faire ? n’est pas représentatif de la littérature de circonstance. La littérature est toujours pour lui un engagement personnel, une création. La lecture devient dès lors un acte de création en retour. C’est au sein de cette dialectique entre l’écrivain et le lecteur que se produira peut-être l’étincelle.
Que Faire ? se forgera ainsi son identité darwinienne propre, au fil des numéros et des temps immémoriaux, sa raison d’être relèvera d’une sorte d’alliance entre le hasard et la nécessité, comme un point de fusion entre l’écriture et la lecture…
Que Faire ? prendra feu et se consumera de lui-même lorsqu’il aura atteint Farenheit 451 (232,8° Celcius).
Les livres brûlent mal.
Samsa édition
Maxime Benoît-Jeannin est, entre autres, le biographe de Georgette Leblanc (1869-1941) (Le Cri, 1998) et de Eugène Ysaye (Le Cri, 2001). Il est aussi le romancier de Mademoiselle Bovary (Le Cri, 1991), de Au bord du monde, un film d’avant-guerre au cinéma Eden (Le Cri, 2009) et de On dira que j’ai rêvé (Samsa, 2020).
En savoir plusEvi Anastasiadou est née en 1977 à Ioannina (Grèce). Elle passe sa jeunesse à Athènes puis se rend à Londres où elle entame des études d’architecture (Greenwich University) qu’elle achève à l’Université d’Athènes. Elle exerce ensuite l’architecture jusqu’en 2009, avant de consacrer totalement à l’écriture. Elle passera une année sur l’île de Patmos (mer Égée), dont elle tombe amoureuse et qui se devine à travers l’ensemble de son œuvre.
À travers tous nos sens, les récits d’Evi Anastasiadou ditillent, longtemps après leur lecture, leur parfum de méditerranée…
En savoir plusNé le 14 septembre 1817 à Husum, petite ville du Slesvig, alors danois, Hans Theodor Storm était le fils aîné de l’avocat Johan Casimir Storm et de Lucie Woldsen. Son père, jugeant que le niveau des études secondaires à Husum n’était pas suffisant, l’envoya terminer son parcours scolaire au célèbre Katarineum de Lübeck (que devraient fréquenter également, mais quelques décennies plus tard, les frères Heinrich et Thomas Mann). Grâce à son ami Ferdinand Röse, il s’initia à la littérature allemande moderne et se montra surtout impressionné par les Lieder de Heinrich Heine, les œuvres de Joseph von Eichendorff et le Faust de Goethe.
En savoir plusOdilon-Jean Périer (1901-1928) est un poète belge d'expression française. Issu d'une famille bourgeoise et d'un milieu cultivé, il s'intéresse très tôt à la poésie. Il publie en 1920 Combat de la neige et du poète. Comme un bijou précieux il le travaille encore après sa publication pour finalement le rejeter totalement. Avec La Vertu par le chant et Le Citadin ou Éloge de Bruxelles il joue et fait des recherches sur le langage parallèlement aux travaux de la Nouvelle Revue française. Il tient une place importante dans le Disque vert, cahiers littéraires franco-belges. Il s'essaye aussi au théâtre. Le genre de l'élégie semble lui coller à la peau et il y excelle. Il meurt très tôt mais laisse une œuvre considérable.
En savoir plusWilhelm Busch (1832-1908) est certainement l’un des plus grands humoristes allemands de la seconde moitié du XIXe siècle. Ses nombreuses « histoires illustrées » font de lui un génial précurseur de la « bande dessinée ». À l’image de la célèbre formule du journal Tintin, elles s’adressent en réalité à un public très vaste, celui des « jeunes de 7 à 77 ans ». En effet, elles peuvent se lire à plusieurs niveaux (iconique, littéraire, interactif et philosophique).
Peintre-poète, aussi doué comme dessinateur que comme narrateur, Wilhelm Busch incarne, comme le fera plus tard Hergé, l’idéal de l’homme complet, du « dessinnarrateur », dans une discipline où l’osmose entre le dessin et l’écriture est si difficile à réaliser. Son humour, présent non seulement dans ses croquis, mais aussi dans son texte, jaillit surtout de la confrontation entre l’image et la lettre. Wilhelm Busch réussit par là à tempérer une vision profondément pessimiste du monde, héritée de ses années de jeunesse et confirmée par la lecture tardive du célèbre philosophe Arthur Schopenhauer.
À part le célèbre récit illustré Max und Moritz, l’univers de Wilhelm Busch est finalement peu connu du public francophone. En voici l'une des plus marquantes de cet ancêtre illustre de la bande dessinée européenne.
En savoir plusGeorges Lebouc est connu pour avoir fait revivre avec bonheur et talent les grands humoristes comme Virgile, Jean d’Osta (alias Jef Kazak), Marcel Antoine, …). Il a de nombreux ouvrages sur leur langue à son actif.
En savoir plusAprès une carrière d’éditeur pour un mouvement de jeunes, en 1992, Clou (acronyme de Christian Louis, son vrai nom) s’installe à son propre compte comme illustrateur et dessinateur de presse indépendant. Il publie notamment des cartoons dans La Libre Entreprise, le supplément économique du quotidien bruxellois La Libre Belgique et dans Croqu’Info (Fladder), ainsi que des illustrations dans Bonjour, Tremplin et Dauphin, pour le groupe des Presses Européennes, à Averbode. Ses cartoons se retrouveront dans les publications des coopératives socialistes, de l’union belge des banques, de la fédération des maisons médicales ou de la ligue des familles. Il réalise aussi de nombreuses illustrations publicitaires, entre autres pour le Crédit lyonnais, Mondial Assistance, les chaussures Bally ou Bruxelles-Propreté. C’est en 1996 que la Libre Belgique lui propose une collaboration quotidienne. Il devient alors le caricaturiste attitré du journal. Outre son activité de dessinateur d’actualité, il réalise régulièrement pour La Libre Belgique des bandes dessinées humoristiques, en particulier le strip quotidien Le Quatrième Pouvoir, dont un recueil, aujourd’hui épuisé, est paru chez Luc Pire. En septembre 2000, le Quatrième Pouvoir a cédé la place à La Petite Bande de Clou, l’histoire d’une bande d’enfants, hommage modeste mais avoué à Charles Schulz, le créateur des Peanuts. En juin 2010, Clou a remporté le prix du public du prestigieux Press Cartoon Belgium. C’est le premier francophone à avoir obtenu ce prix. En 2012, il obtient le deuxième prix au Press Cartoon Europe1. En septembre 2012, aux éditions La Muette, paraît Martel en Tête, un recueil de ses dessins d’actualité.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.