Que Faire ? est un périodique à caractère littéraire, à l’origine un feu sacré pour le livre, d’un éclectisme libre qui invite à la flânerie et la curiosité.
Que Faire ? cherche avant tout à susciter la curiosité du lecteur, indifféremment par des textes de fiction, des essais, de la poésie, de la réédition patrimoniale, des textes politiques, économiques, de la proses, de la science fiction, de la recherche…
Que Faire ? se situe sur la ligne du temps, elle se grave déjà dans les grottes de Lascaux, de l’essai d’Oulianov on remonte au roman de Tchernychevski… Cette revue n’est dédiée à aucun genre, à aucun thème, à aucun temps, ou à tous les genres, tous les thèmes, tous les temps et les espaces…
Que Faire ? n’est pas une revue représentative de la littérature de circonstance. La littérature est toujours un engagement, une création. La lecture devient dès lors un acte de création en retour. C’est au sein de cette dialectique entre l’écrivain et le lecteur que se produit l’étincelle.
Que Faire ? se forge son identité darwinienne propre, au fil des numéros et des temps immémoriaux, sa raison d’être relèvera d’une sorte d’alliance entre le hasard et la nécessité, comme un point de fusion entre l’écriture et la lecture…
Que Faire ? prendra feu et se consumera lorsqu’il aura atteint Farenheit 451 (232,8° Celcius)
Annie Massacry est née à Saint-Denis-du-Sig en Algérie. Après des études de langue et civilisation espagnoles à la Sorbonne et une carrière de professeur, elle se consacre à l’écriture. Sa formation universitaire et son éclectisme la portent tout naturellement vers des styles et des univers littéraires multiples. Après l’épopée et la veine hispanique dans Nos vies sont des rivières (2015), le roman naturaliste à la française avec Les épopées tranquilles (2017), elle dévoile, avec Julio et moi (2019), une nouvelle facette de son talent : son style, brillant, rappelle les épistoliers du xviiie siècle. Elle publie ensuite Angola, entre les brumes de nos mémoires (2020), où son art de conteuse flirte avec Joyce, Faulkner et Borges. En 2023 elle nous tisse, avec À l’ombre des volcans, une intrigue policière surprenante. Et elle nous prouve aujourd’hui, avec Tandis qu’elle agonise, son fabuleux talent de nouvelliste. Il faut lire Annie Massacry !
En savoir plusMaxime Benoît-Jeannin est, entre autres, le biographe de Georgette Leblanc (1869-1941) (Le Cri, 1998) et de Eugène Ysaye (Le Cri, 2001). Il est aussi le romancier de Mademoiselle Bovary (Le Cri, 1991), de Au bord du monde, un film d’avant-guerre au cinéma Eden (Le Cri, 2009) et de On dira que j’ai rêvé (Samsa, 2020).
En savoir plusJacques Steiwer a fait des études de philosophie et de lettres à la Sorbonne, où ses référents étaient des professeurs comme Paul Ricœur, Jean Wahl, ou Vladimir Jankélévitch. Après un doctorat d’État en philosophie au Luxembourg, il a enseigné à l’École européenne de Bruxelles I. Il a dirigé l’École européenne de Varese en Italie, puis celle de Bruxelles III. Jacques Steiwer est un philosophe engagé politiquement ; il a notamment collaboré avec le théoricien marxiste Ernest Mandel à l’Institut de Sociologie de l’ULB. Il a de nombreuses publications à son actif.
En savoir plusAnnie Massacry est née à Saint-Denis-du-Sig en Algérie. Après des études de langue et civilisation espagnoles à la Sorbonne et une carrière de professeur, elle se consacre à l’écriture. Sa formation universitaire et son éclectisme la portent tout naturellement vers des styles et des univers littéraires multiples. Après l’épopée et la veine hispanique dans Nos vies sont des rivières (2015), le roman naturaliste à la française avec Les épopées tranquilles (2017), elle dévoile, avec Julio et moi (2019), une nouvelle facette de son talent : son style, brillant, rappelle les épistoliers du xviiie siècle. Elle publie ensuite Angola, entre les brumes de nos mémoires (2020), où son art de conteuse flirte avec Joyce, Faulkner et Borges. En 2023 elle nous tisse, avec À l’ombre des volcans, une intrigue policière surprenante. Et elle nous prouve aujourd’hui, avec Tandis qu’elle agonise, son fabuleux talent de nouvelliste. Il faut lire Annie Massacry !
En savoir plusAndré Gide (1869-1951) est un des plus grands écrivains français. Installé en Suisse pour soigner son état nerveux, il écrit «?Paludes?» et, après la mort libératrice de sa mère, il épouse sa cousine Madeleine et achève Les Nourritures terrestres. Il soutient le combat des dreyfusards. Il crée avec ses amis La Nouvelle Revue française dont il est le chef de file. En même temps, il publie des romans sur le couple comme L’Immoraliste en 1902 ou La Porte étroite en 1909 qui le font connaître. Ses autres œuvres (romans et soties) publiées avant et après la Première Guerre mondiale – Les Caves du Vatican, 1914?; La Symphonie pastorale, 1919?; Les Faux-monnayeurs, 1925 – font de lui un écrivain moderne de premier plan. Il publie aussi des textes plus personnels comme Corydon (1920-1924), qui fait scandale, car l’écrivain y fait l’éloge de l’homosexualité, et Si le grain ne meurt (1926). Il devient parallèlement un écrivain engagé, contre le colonialisme et pour le pacifisme. Au début des années 1930, il s’intéresse au communisme, s’enthousiasme pour l’expérience soviétique… Parallèlement, il s’engage dans le combat des intellectuels contre le fascisme. Après la guerre, mis à l’écart de la vie littéraire mais honoré par le prix Nobel de littérature (1947), il se préoccupe de la publication de son Journal. L’ensemble de son œuvre est mis à l’Index par le Vatican en 1952.
En savoir plusMaxime Benoît-Jeannin est, entre autres, le biographe de Georgette Leblanc (1869-1941) (Le Cri, 1998) et de Eugène Ysaye (Le Cri, 2001). Il est aussi le romancier de Mademoiselle Bovary (Le Cri, 1991), de Au bord du monde, un film d’avant-guerre au cinéma Eden (Le Cri, 2009) et de On dira que j’ai rêvé (Samsa, 2020).
En savoir plusJacques Steiwer a fait des études de philosophie et de lettres à la Sorbonne, où ses référents étaient des professeurs comme Paul Ricœur, Jean Wahl, ou Vladimir Jankélévitch. Après un doctorat d’État en philosophie au Luxembourg, il a enseigné à l’École européenne de Bruxelles I. Il a dirigé l’École européenne de Varese en Italie, puis celle de Bruxelles III. Jacques Steiwer est un philosophe engagé politiquement ; il a notamment collaboré avec le théoricien marxiste Ernest Mandel à l’Institut de Sociologie de l’ULB. Il a de nombreuses publications à son actif.
En savoir plusJean-Pierre Legrand est né à Namur le 3 avril 1959. Il a passé toute sa jeunesse à Beauraing en Famenne avant de rejoindre Bruxelles, l’ULB et sa faculté de droit. Doué pour les études juridiques il est cependant bien plus attiré par les cours de philo, d’histoire et de littérature. Ayant (trop) fugacement songé à bifurquer, il poursuit une carrière de juriste dans les assurances tout en trouvant ses joies intellectuelles les plus intenses dans sa passion pour la musique et la littérature. Depuis quelques années, il collabore au blog Les belles phrases où il livre sa vision d’ouvrages le plus fréquemment classiques mais souvent peu lus.
En savoir plusPhilippe Remy-Wilkin naît à Bruxelles lors d’une pause capitale de ses parents entre des années africaines et un retour dans le Hainaut d’origine. Il y voit la cause première de son écartèlement entre appétit du grand large et attraction des racines. Il rejoint sa ville natale pour des études philologiques, après lesquelles il organise sa vie autour de l’écriture. Avec deux invariants : l’Histoire et le goût pour le récit captivant. Il a publié à ce jour 19 livres et plus de 350 articles…
En savoir plusFabrice Gardin est l’auteur de Les inconsolables, Destin, Anna, Une rencontre comme une autre, Une vie d’infortune, L’Hôtel idéal, Compartiment non-fumeurs… Toutes ses pièces sont réunies dans un recueil paru aux Éditions Le Cri en septembre 2021.
Il a adapté Candide de Voltaire, L’assassin habite au 21 de S.-A. Steeman, La Souricière d’Agatha Christie, Amen (Le Vicaire) de Rolf Hochhuth, Le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde.
En collaboration avec Christian Lutz, il est l’auteur des romans, Peut-être rencontrerons-nous des pintades en route (éditions Le Cri, 2006) et Davies et la mort qui tue (éditions Le Cri, 2009).
En collaboration avec Frédérique Massinon, il a écrit Décembre (éditions Samsa, 2013)…
En savoir plusWilhelm Busch (1832-1908) est certainement l’un des plus grands humoristes allemands de la seconde moitié du XIXe siècle. Ses nombreuses « histoires illustrées » font de lui un génial précurseur de la « bande dessinée ». À l’image de la célèbre formule du journal Tintin, elles s’adressent en réalité à un public très vaste, celui des « jeunes de 7 à 77 ans ». En effet, elles peuvent se lire à plusieurs niveaux (iconique, littéraire, interactif et philosophique).
Peintre-poète, aussi doué comme dessinateur que comme narrateur, Wilhelm Busch incarne, comme le fera plus tard Hergé, l’idéal de l’homme complet, du « dessinnarrateur », dans une discipline où l’osmose entre le dessin et l’écriture est si difficile à réaliser. Son humour, présent non seulement dans ses croquis, mais aussi dans son texte, jaillit surtout de la confrontation entre l’image et la lettre. Wilhelm Busch réussit par là à tempérer une vision profondément pessimiste du monde, héritée de ses années de jeunesse et confirmée par la lecture tardive du célèbre philosophe Arthur Schopenhauer.
À part le célèbre récit illustré Max und Moritz, l’univers de Wilhelm Busch est finalement peu connu du public francophone. En voici l'une des plus marquantes de cet ancêtre illustre de la bande dessinée européenne.
En savoir plusRoger Bodart (1910-1973) était poète, essayiste, journaliste à l’I.N.R. (ancienne RTBF) et au Soir, académicien, Directeur du Service des Lettres, et co-fondateur des Midis de la Poésie. Il a été l’époux de la romancière Marie-Thérèse Bodart, le père de l’écrivaine Anne Richter, et le grand-père de l’autrice Florence Richter.
En savoir plusGeorges Rodenbach (1855-1898) est un poète symboliste, romancier et dramaturge belge. Il est l'un des membres les plus originaux d'un mouvement symboliste qui a su garder son autonomie par rapport à l'école française. Venu à Paris en 1876, il reste cependant le poète de Bruges où il est né. Dans les recueils de vers Jeunesse blanche (1886), Le Règne du silence (1891), Les Voies encloses (1896) apparaît la nostalgie de sa province. Correspondant du Journal de Bruxelles, il s'installe définitivement à Paris en 1888, où son roman Bruges-la-Morte (1892), publié sous forme de feuilleton dans les colonnes du Figaro du 4 au 14 février et en volume en juin, chez Flammarion, chef-d'œuvre du symbolisme, remporte un très grand succès. Cet ouvrage, dont le personnage central est la ville de Bruges elle-même, contribue grandement à la renommée de la cité flamande. Bien que malade depuis de longues années, il publie un autre chef-d'œuvre, également situé à Bruges, Le Carillonneur (1897), qui relate avec réalisme les débats qui animent la ville autour des partisans du projet Bruges-port-de-mer ou Zeebrugge et les défenseurs d'une ville d'art destinée à l'élite de l'humanité. Il meurt à 43 ans d'une appendicite le jour de Noël 1898. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Les chapitres de cet essai, pourtant écrits à divers moments et dans des circonstances variées, sont reliés par un fil conducteur : un regard spirituel sur le monde, qui transcende les expressions poétiques singulières de chacun des auteurs étudiés. Un tel regard est aujourd’hui urgent et nécessaire, et la poésie est à même de le susciter. En effet, elle « offre un démenti calme, clair et ferme à ce qui verrouille le langage humain dans l’étroitesse du matérialisme, le mensonge du mercantilisme ou l’impasse du nihilisme » (Myriam Watthee-Delmotte).