On se trouve ici à la source du « réalisme magique » qui marque toute l’œuvre d’Anne Richter (1939-2019) : celle-ci compte aujourd’hui, après une carrière prolifique, parmi les grands écrivains.
On se trouve ici à la source du « réalisme magique » qui marque toute l’œuvre d’Anne Richter (1939-2019) : celle-ci compte aujourd’hui, après une carrière prolifique, parmi les grands écrivains.
Grâce au travail créateur de Benoît-Jeannin, nous sentons combien profonde est la communion d’un artiste envers son aîné, cette communion qui lui permet de joindre sa voix à la sienne pour continuer à parler de la vie et de la condition humaine…
« On engrange que ce qu’on peut », affirme un personnage de La Moisson des Orges. Parfois, on cherche un champ de blés, mais on ne récolte que la moisson des orges… Autrement dit, il faut accepter ses limites. Dans cette saga familiale, Luc est amoureux d’une mère et de sa fille…
« Il n’y a pas de bon jour pour mourir », ou « tous les jours sont bons pour mourir », n’empêche, pour un Espagnol, le douze octobre n’est pas un jour comme les autres, c’est le jour de la Découverte, le jour de Christophe Colomb, la Fiesta nacional, le Jour de l’Hispanité. Allez mourir un 14 juillet, vous m’en direz des nouvelles ; les pétards, les feux d’artifice, les bals dans les rues…
« Quelle bonne surprise ! Si je m’attendais à vous rencontrer ici ! » et elle feignit le contentement et je feignis la surprise et, quitte à m’imposer un peu plus (mais les femmes âgées ont cette supériorité sur nous, elles ont le temps, elles ont tout leur temps), je lui demandai à nouveau de me parler de « là-bas »…
Hasards objectifs, « coïncidences pétrifiantes », rencontres improbables, signaux qui vous laissent éperdus comme au bord d’un abîme, trament ce roman de fils serrés qui finissent par former une tapisserie fantastique au dessin inoubliable.
Voici des « mœurs bruxelloises » mises en scène au travers des rapports entre les familles Kaekebroeck, Mosselman, Rampelbergh, Posenaer et autres habitants du « bas de la ville », héros pittoresques, croqués avec une grande dextérité.
J’ai connu une vampire… dans le quartier d’Islington, à Londres, de 1902 à 1905. Et j’ai appris dernièrement qu’elle vit encore…
À une soirée de l’Américain O’Sullivan, boulevard Malesherbes, un officier du génie se tenait solitaire…
Les Oulhamr fuyaient dans la nuit épouvantable. Fous de souffrance et de fatigue, tout leur semblait vain devant la calamité suprême : le Feu était mort.