La Diagonale de Nakis invite le lecteur à partager la fascination de l’auteur pour le passé fabuleux de la Grèce, il l’entraîne de manière insidieuse dans le labyrinthe d’un thriller où le suspense s’amplifie au rythme des découvertes que réalise sur le terrain son héros, Antoine, un jeune chercheur liégeois passionné par le déchiffrement des anciennes écritures.
Gilbert Jourdan prend le lecteur par la main pour l’initier à l’archéologie, aux civilisations égéennes du Bronze, il l’invite sur les traces d’Homère dans le sillage de l’Odyssée, vers le Sud de la Crête, sur la côte de la plaine de la Messara, là où la fouille met à jour les vestiges d’un port de l’antique palais de Phaistos, et où interfèrent aussi les passions, les aspérités et les sortilèges de la Crête d’aujourd’hui. C’est là qu’Antoine se métamorphose en Nakis, en dénouant un véritable écheveau où s’enchevêtrent énigmes archéologiques et mœurs crétoises. Les méandres de ses affinités électives, les tâtonnements de son enquête au sein des clans crétois, ses découvertes et, surtout, la trame des rencontres qui le frôlent ou le percutent, vont le plonger dans un imbroglio au terme duquel sera élucidé le plus grand mystère de la paléographie crétoise : le fameux Disque de Phaistos !
Cette histoire invite aussi à une méditation sur l’errance, sur les zones d’ombre où s’amalgament mensonges et vérités, sur les cheminements sinueux que prend une métamorphose intemporelle.
Suspense et philosophie y fusionnent.
Gilbert Jourdan est romaniste, professeur émérite de l’enseignement secondaire supérieur : professeur de français, d’italien, puis de morale laïque. Membre de la commission qui a intégré la philosophie dans le programme du cours de morale du cycle supérieur des humanités, il est l’auteur d’ Une Boîte à Outils pour s’initier à la Philosophie (Espace de libertés, 2010). Humaniste, voyageur, passionné d’Histoire et d’histoires, Gilbert Jourdan nous offre avec La Diagonale de Nakis un roman dans le lequel il est bon de se plonger sans modération.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.