Il s’agit du premier essai consacré à une musicienne unique et phénoménale, venant après la biographie d’Olivier Bellamy.
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Cet essai consacré à la légendaire pianiste Martha Argerich évoque l’univers Argerich au travers d’une série d’entrées : choix d’œuvres musicales qu’elle interprète, approches de son jeu, constellation de ses amis musiciens, galerie de portraits de ses confrères d’élection, de ses compositeurs de prédilection…
En filigrane de l’ouvrage, des réflexions sur l’essence, les puissances, les sortilèges de la musique, sur la sonorité, la vitesse. Qu’est-ce que créer une sonorité ? De quoi la vitesse est-elle le nom ? Comment définir les traits stylistiques du jeu argerichien ? Qu’est-ce qu’interpréter ? Comment la musique agit-elle sur le corps, les sens du musicien et du public ?
Il s’agit du premier essai consacré à une musicienne unique et phénoménale, venant après la biographie d’Olivier Bellamy.
Véronique Bergen est philosophe, romancière et poète. Membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, elle a publié des romans, des fictions (notamment Icône H. Hélène de Troie?; Ulrike Meinhof?; Tous doivent être sauvés ou aucun?; Kaspar Hauser ou la phrase préférée du vent?; Janis Joplin. Voix noire sur fond blanc), des essais (entre autres Marie-Jo Lafontaine?; Barbarella. Une Space Oddity?; Fétichismes ; Luchino Visconti. Les promesses du crépuscule?; Horses de Patti Smith…).
Membre du comité de rédaction de la revue Lignes, elle collabore à diverses revues.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
« Il n’a jamais eu l’esprit pratique, mon Augustin ! C’est un rêveur, toujours dans la lune, dans les nuages, à cogiter, à se triturer les méninges ! Aucun sens des réalités ! Sauf pour sa carrière, il faut le lui reconnaître. Là, il a su y faire. Quand on pense qu’elle a commencé ici, dans un bled comme Thagaste, sa ville natale, il y a seulement quatorze…, non, même pas, il y a treize ans. Frais émoulu professeur ès lettres. Qu’est-ce que j’étais fière de lui, moi sa petite femme, quand je le regardais partir le matin à son cours. Je me tenais sur le seuil de la maison, notre petit loustic dans les bras, et je lui disais : “Fais au revoir à papa !” »