Jeune homme brillant mais solitaire, Stéphane forme avec sa sœur une sorte d’équipe d’opposition en révolte contre les desseins de son père, qui veut entraîner son fils vers une carrière juridique.
Attiré par leur caractère, leur esprit de liberté, et puis le théâtre, Stéphane fréquente des amis très différents du son milieu familial.
Nous sommes fin des années ’50.
Un professeur de grec et de latin l’initie au bonheur de rester chez soi pour disserter sur les choses de la vie en écoutant Béla Bartók. Par ailleurs, Nini, professeur de ballet – et amie de sa mère –, l’initie à l’ivresse de la performance scénique. L’étude le passionne dans l’absolu et, au-delà de ses rêve de ballet et de théâtre, Stéphane réussit brillamment ses humanités classiques.
Le père de Stéphane sera-t-il sufisamment conquis par l’estime sociale dont bénéficie son fils pour lâcher l’emprise qu’il continue d’exercer sur lui ?
Entre le silence du dialogue intérieur et les mystères de l’amitié, le hasard d’une rencontre verra Stéphane se rendre à Paris, peut-être vers l’indépendance…
Nicole Verschoore est probablement l’une des plus grandes romancières, de celles qui ont su créer une œuvre personnelle, fine et cohérente. Elle nous offre avec Stéphane toute la mesure de son art.
Nicole Verschoore est née en 1939 à Gand en Belgique, docteur en philosophie et lettres, boursière du Fonds national belge de la Recherche scientifique et assistante à l’université de Gand. Dès les années soixante-dix elle opte pour la presse quotidienne et?publie,? aujourd’hui, entre autres?dans la Revue générale.
À Paris, Nicole Verschoore ?obtint pour son premier roman Le Maître du bourg (Gallimard 1994) le prix franco-belge de l’Association des Écrivains de langue française?et, en mars 2008, à Bruxelles, le prix Michot de l’Académie royale de langue et de littérature françaises pour sa trilogie La ?Passion et les Hommes aux éditions Le Cri.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Dayez s’intéresse, cette fois, à la justice pénale en tant que système. Façon de boucler la boucle en examinant les traits fondamentaux de tout l’édifice, ses lignes vectrices, et ce dans un double but : d’une part, montrer que, derrière leur apparente évidence, aucun des sacro-saints principes de droit ne va de soi et qu’ils comportent tous une face cachée préjudiciable aux personnes. D’autre part, esquisser ce qui pourrait leur représenter une véritable alternative.