Été 1942, sur la Côte Est des États-Unis, Saint-Exupéry fait poser sa femme…
Disponibilité: En stock
Été 1942, sur la Côte Est des États-Unis, Saint-Exupéry fait poser sa femme, Consuelo, pour les aquarelles du Petit Prince, qu’il publiera en 1943, en anglais, à New York.
Il ne souhaite qu’une chose, rentrer en Europe pour reprendre le combat, et y mourir. Il ne désire pas connaître la suite, car il devine dans l’après-guerre, le triomphe des civilisations de masse, au détriment de la liberté individuelle.
Saint-Exupéry retourne vers son étoile, après avoir écrit Lettre à un otage. Dans ce dernier texte prophétique, destiné à son ami Léon Werth, écrivain juif resté en France à qui il a dédié Le Petit Prince, il livre un message pour les hommes de notre temps : « Si je diffère de toi mon frère, loin de te léser, je t’augmente. »
Reste son amour tourmenté pour la Rose, qui a le visage de sa femme, dont le rôle est injustement méconnu.
Jean-Claude Idée
Jean-Claude Idée est un homme de théâtre aux multiples facettes : enseignant, metteur en scène, metteur en ondes, auteur, adaptateur. En 1989, il fonde le Magasin d’Ecriture Théâtrale dont la mission est d’aider à l’émergence des littératures théâtrales contemporaines. En 2012, il crée les Universités Populaires du Théâtre dont l’ambition est de rendre la Raison populaire.
En savoir plusRipple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
« Il n’a jamais eu l’esprit pratique, mon Augustin ! C’est un rêveur, toujours dans la lune, dans les nuages, à cogiter, à se triturer les méninges ! Aucun sens des réalités ! Sauf pour sa carrière, il faut le lui reconnaître. Là, il a su y faire. Quand on pense qu’elle a commencé ici, dans un bled comme Thagaste, sa ville natale, il y a seulement quatorze…, non, même pas, il y a treize ans. Frais émoulu professeur ès lettres. Qu’est-ce que j’étais fière de lui, moi sa petite femme, quand je le regardais partir le matin à son cours. Je me tenais sur le seuil de la maison, notre petit loustic dans les bras, et je lui disais : “Fais au revoir à papa !” »