Ripple-Marks - roman
Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
Quand on connaît la méchanceté de la nature humaine, qui se montre ouvertement dans les libres relations des peuples (tandis que dans l’état civil et juridique elle se voile sous la contrainte du gouvernement), il est toutefois étonnant que le mot « droit » n’ait pas été encore tout à fait banni, comme pédantesque, de la politique guerrière et qu’aucun État n’ait encore eu l’audace de se ranger publiquement à cet avis ; car on cite toujours ingénument Hugo Grotius, Pufendorf, Vattel, d’autres encore (tous déplorables consolateurs), pour justifier une offensive de guerre, quoique leur code, rédigé sous forme philosophique ou diplomatique n’ait pas et ne peut même pas avoir la moindre force de loi (parce que des États, comme tels ne sont soumis à aucune contrainte extérieure commune). Il n’existe pas un seul exemple qu’un État ait jamais été amené par des arguments étayés sur les témoignages d’hommes de cette importance, à renoncer à ses projets.
Préface de Jacques Steiwer
En savoir plusComme il m’a été douloureux de devoir plaider en étant certain d’avance que je m’évertuerais en pure peine et que tout ce que je pourrais dire, dussé-je en être foncièrement persuadé, n’aurait aucun impact sur le jugement à venir…
En savoir plusVoici une analyse vigoureuse sur les préparatifs de guerre de l’Occident contre la Fédération de Russie.
En savoir plusNuit de guerre au Louvre. Simon, qui entre le premier, et donc à reculons, porte un manteau et une grosse écharpe autour du cou. Il tient sa serviette, peu épaisse, genre cartable, de l’autre main. Rupert, manteau SS par-dessus l’uniforme.
En savoir plusSamsa sprl est une maison d’édition bruxelloise à caractère littéraire, elle publie essentiellement de l’Histoire et de la Littérature, qu'il s'agisse de rééditions patrimoniales, d'ouvrages poétiques ou de romans contemporains… Elle est active depuis août 1999.
Ripple-marks (1976) est peut-être le plus grave des livres de Muno.
« Il n’a jamais eu l’esprit pratique, mon Augustin ! C’est un rêveur, toujours dans la lune, dans les nuages, à cogiter, à se triturer les méninges ! Aucun sens des réalités ! Sauf pour sa carrière, il faut le lui reconnaître. Là, il a su y faire. Quand on pense qu’elle a commencé ici, dans un bled comme Thagaste, sa ville natale, il y a seulement quatorze…, non, même pas, il y a treize ans. Frais émoulu professeur ès lettres. Qu’est-ce que j’étais fière de lui, moi sa petite femme, quand je le regardais partir le matin à son cours. Je me tenais sur le seuil de la maison, notre petit loustic dans les bras, et je lui disais : “Fais au revoir à papa !” »
La Renaissance : On pourrait parler de « théâtre policier », à suspens, mais avec des caractères torturés qui se posent pas mal de questions sur notre société.
Providence : Andrea trace sa souffrance sur le fil d’une voie ferrée, comme un rail de traveling… Depuis que ses parents ont déserté la maison familiale et que sa sœur l’a abandonnée pour suivre un homme, Andrea, livrée à elle-même, vit en cachette dans sa propriété condamnée. Un matin, alors qu’elle s’amuse à jouer la funambule sur son rail (une poupée de chiffon à la main), elle rencontre Sam, un garçon qui ressent, parfois, des choses…