Si le livre disparaît, l'homme n'aura plus qu'à se plier à la servitude.
Si le livre disparaît, l'homme n'aura plus qu'à se plier à la servitude.
Au-delà de la simple coexistence pacifique entre les individus, condition de possibilité sine qua non de toute vie en société, le droit semble s’immiscer dans le champ de notre liberté individuelle pour nous contraindre à faire ou nous empêcher de faire ce qui devrait dépendre de notre seule volonté.
On y évalue le prix à payer pour tenter d’infléchir le destin, que ce soit dans une luxueuse résidence de bord de mer en Espagne, le square Notre-Dame de l’Île de la Cité à Paris, ou sur la terrasse d’une villa huppée, dans le sud de la France.
C’est l’un des mérites de ce récit, au-delà de ses qualités d’écriture, de narration, d’émotion : nous faire vivre ces questions (philosophiques) de plain-pied.
Delzenne nous offre aujourd'hui un chef d'œuvre de la littérature francophone.
Les révolutionnaires de 1830 qui écrivaient le « Précis
» se revendiquaient comme Belges. Remettre leurs discours aujourd’hui à l’affiche semble salutaire pour que chacun se penche sur les fondements objectifs d’un État à propos de la disparition duquel nous serons peut-être amenés à prendre parti dans un avenir proche…
La Fin des bourgeois met en scène une famille, les Rassenfosse, qui, bien que de très basse extraction à l’origine, est parvenue à se hisser au sommet de la fortune, à force de travail et de sacrifices investis dans la gestion d’un charbonnage…
D’André Baillon à Joseph Orban en passant par Henri Michaux et Marcel Moreau, comment s’énonce la souffrance littéraire en Belgique ?
Les absurdités que Paul van Ostaijen nous présente ne sont pas plus absurdes que celles que les journaux nous servent au quotidien, d’où le caractère polémique de ses grotesques.
Et voici qu’Udinji se met à pleurer de tout son cœur, dans une détente de son esprit éperdu ; mais l’affolement du même désespoir insondable n’est plus en elle et des illusions chantent dans sa pensée.