Gaston Compère nous offre posthume, avec Le Cœur et la Main, son ultime roman et, probablement, ce qu’il a écrit de plus beau.

Grâce à ce petit livre, non seulement vous comprendrez qu’on vient de vous traiter de « hareng saur léché » ou de « gros sac à panade », mais vous apprendrez à retourner l’engueulade contre votre interlocuteur. Bientôt, vous n’hésiterez plus à le traiter d’« à moitié cuit » (half gebakke) et, s’il a l’œil globuleux, à lui reprocher ses yeux en forme de grosses billes (kartachuuge). 

Mes voisins ont sept filles

Qui fleurent le printemps

Leur maison est jardin

Ce jardin est bouquet

Un bouquet de sept fleurs

Sybille et sa famille vivent dans la Maison de l'Eau, où se sont peu à peu accumulés les meubles laissés depuis des siècles par chaque génération.