Luc Hommel (1896-1960) est incontestablement un des plus grands historiens francophone. Son domaine de prédilection fut l’époque Bourguignonne. Il était membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises.
Pierre Houart fut l’un des co-fondateurs, avec Thomas Kanza et Jean Van Lierde, de Présence Africaine à Bruxelles. Dans son récit, le souvenir de Césaire, Diop ou Senghor côtoie celui de Jef Van Bilsen, Jean XXIII, Lumumba, Mobutu, et bien d’autres encore, sur fond de guerre froide. Editeur, auteur et journaliste, il livre les souvenirs d’une trajectoire qui débute dans la violence de la seconde guerre mondiale et nous conduit jusqu’à sa prise en otage à Kisangani en 1967.
Ado Huygens, né en 1957, est docteur en psychologie clinique, orientation phénoménologie herméneutique. Président de l’«International Federation of Daseinsanalysis», il consacre sa vie à élucider une traversée des impasses humaines au jour de l’entrelacs de la philosophie, de la psychiatrie, de l’art et la pensée japonaise. S’est ainsi révélé « L’entre-trois existential ». Il a publié Penser l’existence, exister la pensée (Encre Marine, 2008). Ses Rencontres avec le Pr Henri Maldiney et Yoichiro Iguchi Sensei le convoquent aujourd’hui au cheminement d’un pèlerin du penser.
Jean-Claude Idée est un homme de théâtre aux multiples facettes : enseignant, metteur en scène, metteur en ondes, auteur, adaptateur. En 1989, il fonde le Magasin d’Ecriture Théâtrale dont la mission est d’aider à l’émergence des littératures théâtrales contemporaines. En 2012, il crée les Universités Populaires du Théâtre dont l’ambition est de rendre la Raison populaire.
Armel Job est licencié agrégé en philologie classique. Il a enseigné la littérature grecque pendant une vingtaine d’années. Il est aussi l’auteur de nombreux romans publiés pour la plupart chez Robert Laffont, parmi lesquels La femme manquée, (Prix Emmanuel-Roblès), Les fausses innocences, (Prix Giono), Dans la gueule de la bête, (Prix Marcel-Thiry). Au théâtre, il est l’auteur du Concile de Jérusalem (Lectures par le Magasin d’écriture théâtrale de Jean-Claude Idée) et de La mort pour marraine (De Boeck, 2016).
Né en 1970, Juha Jokela est un écrivain moderne. Son humour, ses récits et ses personnages sont étroitement liés à l’époque actuelle.
Il écrit avec une profonde compréhension des milieux et des personnalités qu’il aborde.
Souvent récompensé pour son travail, Juha Jokela a notamment reçu le Prix du Ministère de la Culture de Finlande et, en 2008, le Prix Nordic Drama Award pour Fondamentaliste. Ses pièces ont été traduites en anglais, suédois, allemand, letton, lituanien, danois, féroïen, russe et norvégien. Citons également : Mobile horror (2003), lue lors du premier festival de théâtre finlandais, organisé par le M.E.T et FINNCULT en 2012, au Théâtre de Poche de Bruxelles.
Gilbert Jourdan est romaniste, professeur émérite de l’enseignement secondaire supérieur : professeur de français, d’italien, puis de morale laïque. Membre de la commission qui a intégré la philosophie dans le programme du cours de morale du cycle supérieur des humanités, il est l’auteur d’ Une Boîte à Outils pour s’initier à la Philosophie (Espace de libertés, 2010). Humaniste, voyageur, passionné d’Histoire et d’histoires, Gilbert Jourdan nous offre avec La Diagonale de Nakis un roman dans le lequel il est bon de se plonger sans modération.
Valérie Kanza conduit des recherches depuis plus de quinze ans sur le tournant des années ’40 à ’60 dans l’histoire européenne et africaine. Elle a rencontré de nombreux témoins dont Pierre Houart et Jean Van Lierde qui furent liés à Thomas Kanza dès le début des années ’50. Parallèlement à ses activités professionnelles, elle poursuit le travail de mémoire, face aux problématiques de l’imaginaire postcolonial, à travers l’écriture et le multimédia.