Annie Massacry est née à Saint-Denis-du-Sig en Algérie. Après des études de langue et civilisation espagnoles à la Sorbonne et une carrière de professeur, elle se consacre à l’écriture. Sa formation universitaire et son éclectisme la portent tout naturellement vers des styles et des univers littéraires multiples. Après l’épopée et la veine hispanique dans Nos vies sont des rivières (2015), le roman naturaliste à la française avec Les épopées tranquilles (2017), elle dévoile, avec Julio et moi (2019), une nouvelle facette de son talent : son style, brillant, rappelle les épistoliers du xviiie siècle. Elle publie ensuite Angola, entre les brumes de nos mémoires (2020), où son art de conteuse flirte avec Joyce, Faulkner et Borges. En 2023 elle nous tisse, avec À l’ombre des volcans, une intrigue policière surprenante. Et elle nous prouve aujourd’hui, avec Tandis qu’elle agonise, son fabuleux talent de nouvelliste. Il faut lire Annie Massacry !
Mathilde Maupin est germaniste de formation, psychologue et directrice d’un centre d’information et d’orientation pour adolescents dans la Somme (France). Ce livre raconte l’histoire d’une passion. Elle est passionnée par l’art. Depuis plusieurs années, elle concentre ses travaux sur les avant-gardes en Europe et, plus particulièrement, ceux de l’Allemagne, et des femmes peintres (parmi lesquelles Marianne Werefkin occupe une place à part). Théoricienne de l’art, peintre de talent et compagne d’Alexej Jawlensky, elle s’est effacée pour lui permettre de s’affirmer
Alain Meynen (1955) a étudié l’histoire à l’Université de Bruxelles. Dans les années ’80, il a été assistant à cette université, en particulier dans les cours d’histoire contemporaine. Au début des années ’90, il a travaillé comme chercheur à des rapports gouvernementaux sur la politique de migration, l’exclusion, la pauvreté et l’insécurité. Il a publié des articles sur la politique économique et sociale, l’économie politique, l’histoire belge de l’après-guerre et l’histoire des systèmes de pensée : le fascisme et le racisme.
Jean Muno (1924-1988), pseudonyme de Robert Burniaux, est une des personnalités les plus attachantes des lettres belges du siècle dernier. Ses récits, qu’il s’agisse de nouvelles ou de romans, sont empreints d’un sens aigu de l’insolite et d’une dérision nourrie d’un humour raffiné qu’une révolte contenue rend d’autant plus mordant. Son œuvre très personnelle est jalonnée de romans au fantastique quotidien (L’homme qui s’efface, Le Joker, L’Hipparion) et de recueils de nouvelles magistrales (Histoires griffues, Histoires singulières qui lui valut le prix Rossel) qui font de lui un représentant majeur de l’école belge de l’étrange illustrée par Jean Ray, Thomas Owen ou Jean-Baptiste Baronian. Son œuvre recèle aussi le texte majeur qu’est Ripple-marks, plongée autobiographique d’une lucidité ironique, et la décapante Histoire exécrable d’un héros brabançon.
Anne Neuckens est licenciée en philologie et histoire slave de l’Université libre de Bruxelles. Elle a travaillé à l’archivage à la Cinémathèque royale de Belgique avant d’être assistante culturelle et programmatrice pour diverses émissions de la RTBF. Elle fut également filmothécaire adjointe au service d’archivage et de conservation des documents filmés de la RTBF (IMADOC).
Christiane Nüsslein-Volhard est une biologiste du développement allemande. Elle a obtenu le prix Albert Lasker en 1991 et le prix Nobel de médecine et de physiologie en 1995 avec Edward B. Lewis et Eric Wieschaus pour ses recherches sur le contrôle génétique du développement embryonnaire avec la mouche du vinaigre comme objet d’étude. Depuis 1995, elle dirige l’Institut Max Planck pour la biologie du développement à Tübingen où elle dirige aussi le département de génétique.
Michel Onfray, philosophe français, est né le 1 janvier 1959 à Argenta (Orne). Il défend une vision du monde hédoniste, épicurienne et athée. Sa pensée est principalement influencée par des philosophes tels que Nietzche et Épicure, par l'école cynique, par le matérialisme français et l’anarchisme proudhonien.
Désiré-Joseph d’Orbaix (pseudonyme de D.-J. Debouck) est né à Thorembais-les-Béguines (Hesbaye) en 1889 et décédé à Uccle (Bruxelles) en 1943. Parmi les écrivains belges d’expression française, il fut l’un des plus importants de l’entre-deux-guerres. Fils du maître d’école de son village natal, il choisit aussi le métier d’instituteur, qu’il exerça dès l’âge de 19 ans, à Saint-Gilles, pendant une dizaine d’années. Ensuite, il tâta du journalisme à Paris, puis à Bruxelles au journal Le Soir, avant de devenir inspecteur de l’enseignement.
Il commença son œuvre par des contes et fonda avec Alex Pasquier, en 1919, la revue La Bataille littéraire, qui fut publiée jusqu’en 1924. Il opta pour son pseudonyme avec Le Don du Maître, qui le révéla au grand public. Il fut l’auteur de deux romans, Le Temps des coquelicots (1926, traduit en néerlandais) et Le Cœur imaginaire (1943). Néanmoins, il fut plus fécond en ouvrages poétiques : ceux-ci, édités à partir de 1932, lui valurent plusieurs prix littéraires ; retenons surtout Ciels perdus (1932), Le Village envolé (1937), Les Complaintes de l’absence (1941) et Cérès ou l’argile qui vit (publié à titre posthume en 1954). La Commune d’Uccle, où l’écrivain résida de 1925 jusqu’à sa mort, a inauguré une avenue d’Orbaix en 1955. La démarche poétique de l’auteur a été reprise par sa fille aînée, Marie-Claire d’Orbaix (1920-1990), dont l’œuvre initiale, La Source perdue (1948), fut dédiée à la mémoire de son père.